Musées et livres

Salut tout le monde!
Aujourd'hui a encore été une journée studieuse. Ce matin départ pour le musée Banco Central y Reserva, dans le centre de Lima. La circulation était odieuse, le taxi un fanatique du frein et du rap péruvien, j'en avais la nausée!
L'entrée du musée, dans une ancienne banque, était gratuite. L'ascenceur, la salle du coffre, les anciens guichets, tout était très beaux. La collection valait également le détour, variée (époque coloniale, peinture, archéo) et accessible.

La collection Hugh Cohen (objets en or)


Pinacothèque

On a eu cependant vite fait le tour, du coup on est reparties de suite vers le musée de la Nation situé dans un autre quartier (avec un taxi grande classe, qui nous a mis de la musique classique, ça change!). Justement en ce moment, à côté de ce musée, se tient une feria du livre. Sous un gros chapiteau, on trouve du neuf et du moins neuf en quantité. Sans Gilbert, je peinais vraiment, mais j'ai trouvé deux bouquins intéressants dont un que je cherchais (une édition péruvienne récente que je n'aurais pas pu trouver en France).
On s'est ensuite posé pour manger sous le chapiteau (le dessert du menu était un truc gluant à base de maïs dont je ne me rappelle plus le nom, argh immangeable), avant de rejoindre le musée.
N'en pouvant plus, je croisais les doigts pour qu'il y ait un prêt de chaises roulantes. Hélas, une nana pas très concernée nous informe qu'il n'y en a pas. En changeant de point d'information, un gentil monsieur finit par nous en apporter une vétuste, mais qui roule suffisamment pour me permettre de visiter le musée. Et tant mieux, parce qu'une dizaine d'objets avec des grenouilles était exposée.


El perro peruano sin pelo (traduisez : le chien péruvien sans poil)
en céramique mochica; on dirait qu'en plus d'être pelé et moche
celui-ci a des verrues. Pauvre bête...

Nous avons également visité l'étage où sont affichées des photos retraçant deux décennies de terrorisme péruvien (1980-2000), une véritable horreur! Je ne suis pourtant pas une âme sensible, mais voir ces morts et ces atrocités était une abomination. Nous n'avons pas terminé la visite, c'était trop. Mais des expositions comme ça sont nécessaires pour ne pas oublier, et surtout pour bien prendre conscience des violences qui existent à côté de nous.
Petit détour pour faire 3 courses et retour tôt à l'hôtel où la compilation des infos du jour m'attend. Notre linge propre aussi, dont Mathilde supervise le rangement pendant que je tapote mes notes sur l'ordi. Ce soir on se fait encore une soirée cool, avant d'enchaîner demain sur une journée lecture à l'Institut Français d'Etudes Andines. L'horloge tourne, le temps passe vite, les derniers jours de travail s'annoncent. Pas de doute qu'ils seront encore bien employés.
Besitos amores,
Sandra

Commentaires

  1. Salut les filles
    Eh oui les atrocités de la guerre c'est sur toute la planéte que l'on en trouve, c'est pour ça qu'il faut profiter des moments presents au maximum sans se prendre la tete.
    J'ai eu Sebastien au telephone hier, il amene ses valises à la maison vendredi apres midi et je l'amene à Toulouse lundi apres midi.
    Voila les nouvelles rien de bien nouveau en france, Sarkozy est toujours president et la pluie a cessé.
    Confirme moi ton arrivée que je m'organise.
    Bonne balade et bonne continuation.
    BISES

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  2. Bonjour à toutes les deux,
    vos journées sont variées et très condensées, riches de toute cette culture ; j'imagine Sandra en train de taper à toute allure les données sur l'ordi ; et Mathilde en train de coordonner la gestion quotidienne. j'espère que vous allez encore aujourd'hui faire le plein de découvertes, bises, Pascale

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  3. houps...j'avais zapé cette journée bien remplie, qui vs a permis de collecter encoure de belles choses, tant mieux
    je ne savais pas qu'il y avait eu tant d'horreur au pérou, mais où n'y en a t il pas?
    vous allez revenir certainement fatiguées mais tellement riches de tout ce que vous aurez découvert, encore qques jours pour faire le plein, allez muchachas, à l'attaque...
    besitos non pluvieux, ouf !
    a bientot my querida y mathilda

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  4. je ne sais pas où est passé mon commentaire ,
    bon alors bonne continuation, je ne vais pas refaire mon blabla
    profitez, bien
    besitos non mouillés à my querida y matilda

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