The end

Voici la fin de nos aventures. Après avoir attendu l’heure de l’embarquement au café de l’aéroport de Santiago nous nous sommes dirigées vers les filtres où nos flûtes sont passées sans problème. Rester à voir si nous aurions une chance d’être surclassées. Sandra avait demandé si cela été possible au comptoir du check-in mais elle ne pouvait rien faire. C’était déjà beau de pouvoir monter avec certitude dans l’avion. Un collègue est venu, la dame lui a posé la question également et il a répondu que cela n’était pas possible au niveau de l’enregistrement car rien ne pouvait le justifier. Du coup il nous a proposé de nous accompagner jusqu’à l’avion, de nous faire passer en dernier et de nous présenter à l’équipage pour éventuellement voir si le surclassement était possible.
Nous nous sommes donc tranquillement installées à la porte d’embarquement, attendant que l’on vienne nous chercher. Au bout d’un moment, un homme, très sympathique est venu discuter (prise de contact j’imagine pour voir si cela valait le coup ou non de nous aider). Il s’est avéré qu’il s’agit du chef de l’escale et qu’il était très ami avec le chef de cabine. Nous avons bien sympathisé. Finalement, lorsque tout le monde fut installé, c’est lui qui nous a conduit à l’avion et nous a présenté. Le chef de cabine nous a placé de façon invisible en classe affaire. De façon invisible, c'est-à-dire que rien n’est inscrit dans les petits papiers, c’est entre nous. Ils ont tous été adorables pendant le vol. Comme nous n’étions pas prévues en classe affaires, nous avons eu moitié repas classe éco, moitié classe affaire. Et au final, nous avons eu des restes en plus donc on a mieux été loties que les autres, et pour pas cher ma fois. Le vol est passé rapidement bien que au retour le confort en affaires était moins bien qu’à l’aller. Cela vient certainement du fait que nous n’avions pas le même type d’avion. Mais bon, c’est toujours mieux que d’être en éco où l’on est à l’étroit.

Rester à voir si a Paris nous aurions bien l’avion en suivant pour Bordeaux. Ah Paris, les filtres, la douane, … !!!!! J’adore !!!! Je te me les aurais étripé tous !!!!!! La prise en charge à l’avion a été super jusqu’à l’enregistrement. Là, le type nous même au fond de l’avion, d’un avion pas plein, et quand je dis pas plein c’est quasi vide !!! Super pour quelqu’un qui a du mal à se déplacer !!! Ensuite on va pour passer le filtre mais non, nous on ne passe pas au moins, Sandra étant avec Gilbert. Demi-tour, retour au fin fond et nous voilà au filtre du staff ! On passe, et là il faut sortir l’ordi du sac, mais comme ce n’est pas suffisant, je l’enlève de sa housse ! Un peu plus et je devais le démonter. Les béquilles de Sandra ont dû passer 3 ou 4 fois car l’image était toujours coupée, et bla et bla et bla, …Un vrai bonheur !! Ils ont même scanner Gilbert de fond en comble ! C’est sûr que c’est plus sérieux mais quelle bande de crétins, le silex lui (un gros truc aux bords bien tranchants), lui est passé comme une fleur ! J’aurai dû m’en servir tient !!
Après il a fallu trouver la porte d’embarquement, et là évidemment, communication oblige, ils ne pensaient pas qu’on viendraient avec le fauteuil et comme on embarque en tarmac via un bus et que le camion pour les fauteuil n’est pas là, ils sont embêtés ! Tu m’étonnes ! Heureusement un camion passait par là et nous a embarqué et déposé directement dans l’avion. Et oui, c’était un gros camion élévateur, pratique au moins. Enfin dans l’avion pour Bordeaux. La chef de cabine a été adorable, elle nous a déplacé pour que Sandra soit à l’aise. A la fin on a demandé pour que je puisse faire l’atterrissage en cockpit mais on a fait la demande trop tard, il y avait déjà deux personnes ! Tant pis, on verra pour le Nouveau Mexique.

L’arrivée à Bordeaux fut un peu secouée, mais nous sommes rentrées. Retour à la normal avec en première heure 2h de cours sur l’historiographie de l’histoire de l’art. Mais pas pour moi, pour Sandra. Moi je suis à la bibliothèque à faire les comptes.


Le mot de la fin : Je dirais que ce voyage fut surprenant et riche en rebondissements jusqu’au bout. Il a été fructueux, m’a fait découvrir des cultures extraordinaires et un passé bien différent de notre Préhistoire. J’ai même des bases de comparaisons pour les silex. Je suis bien contente de pouvoir arriver à distinguer les cultures péruviennes, au moins pour la côte nord. Maintenant il ne me reste plus qu’à retourner explorer l’altiplano, les Andes, le Sud du Pérou, … Faire le chemin de l’Inca serait une bonne option pour tout découvrir à pied ou à cheval par les chemins qu’empruntaient les Incas. Il permet de traverser tous les paysages, les plus grands sites et de se plonger dans l’histoire péruvienne.

Sur ce, je vous dis à tous à bientôt, dans la vraie vie mais dans trois mois nous nous retrouverons pour nos aventures au Nouveau Mexique. Soyez au rendez-vous.

Mathilde

Commentaires

  1. bien contente que vous soyez bien rentrées mes grenouilles J'espère que vous êtes bien contentes d'avoir retrouvé la neige !!! et la grande fraicheur Et surtout gardez le cap malgré les duretés de la vie. La preuve : vous avez rencontré des humains qui vivaient avec bien moins de moyens que nous et qui continuaient d'avancer. Mets un pied devant l'autre qu'elle dit la chanson ! bises ++++

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