Vendredi 20 novembre
Je pensais pouvoir partir à la chasse aux alligators le soir à Panaillo mais comme nous avons dû rentrer ce sera pour une autre fois ! Tout au moins nous aurons pu voir une tarentule, des insectes noctures bien différents des nôtres, quelques araignées (rapidement tuées !). Ah oui j’oubliais, j’ai fait connaissance avec les moustiques, ils m’ont laissé quelques souvenirs !
Ce vendredi fut plus calme, moins d’aventure si ce n’est l’excursion au marché de Pucallpa ! En France, jamais on n’accepterait de telles conditions d’hygiènes et pourtant j’ai mangé des produits de ce marché et je m’en porte pour le moment très bien. La viande, le poisson, … tout est à l’air libre, sur de simples plastiques, les mouches s’y baladent, … Les gens vivent comme ça et sont bien plus résistants que nous aux bactéries, virus, … L’hygiène a du bon mais n’exagérons rien ! C’est bien pour ça que quand nous allons dans des pays comme le Pérou, en Amazonie, … notre organisme n’est pas habitué tant tout nous est donné stérilisé ! Il ne faut pas manger si, pas boire cela, … En tout cas c’est une expérience des plus enrichissantes. Cela permet de relativiser beaucoup de choses !!
A partir de là, nous avons tourné en rond. Nous allions de l’auberge à Pucallpa à Yarinacocha et chez la maman de Selmira. Nous connaissons bien la ville maintenant et la vie de là-bas. En fait, il s’avère que la santé de Sandra n’était pas le seul facteur qui ne nous a pas permis de poursuivre le programme prévu. Dès le départ nous n’allions pas le suivre car le guide habituel (frère de Selmira) était absent : adieu cheval, adieu céramique, adieu cuisine, adieu, … Mais nous qui voulions découvrir comment vivez les gens nous avons été servies ! Nous avons fini le séjour en vivant au rythme de la famille, chez eux. Nous rentrions à l’auberge simplement pour dormir. Leur vie n’est pas bien reluisante mais je ne pense pas qu’ils soient à plaindre malgré tout. C’est leur façon de vivre, difficilement compréhensible pour la majorité d’entre nous d’ailleurs.
N.B. : Apparemment je suis une star là-bas, je ressemble à une actrice mexicaine. En plus, je n’ai pas tout à fait le physique d’une péruvienne du coup je ne passe pas inaperçu auprès des hommes. Ce n’est pas pour me déplaire mais ça assez lourd à force. Même les femmes shipibo me trouvaient belles c’est vous dire qu’une française ne passe pas inaperçu ! Pour Sandra c’était mieux, on lui dit qu’elle ressemble à une liménienne !
Mathilde
Je n’ai pas pu manger, seulement boire un peu. Je me sentais très faible, mais pas pire heureusement. L’estomac me donnait des douleurs très fortes, accentuées par les cahots des chemins caillouteux en moto-taxi. La grand-mère shipiba de Selmira, Matilde, m’a fait un massage efficace même si douloureux. Je sentais tous les nœuds dans mon ventre. Nous avons aussi vu le local de l’association Cepodra, là où vivent Selmira et Ruben, c’est un tas de briques avec très peu de matériel et surtout… des tarentules ! Il y en avait justement une à ce moment-là, Ruben l’a vite tué car elle saute et il ne faut surtout pas entendre le son qu’elle émet, sinon il peut paralyser un homme pendant un mois. Rassurée moi ? Pas du tout !! Surtout que nous avons aussi tout un tas d’animaux à l’auberge, dont des araignées, des insectes en tous genres et même des grenouilles (celles-là évidemment, elles sont bienvenues).
La chaleur est étouffante, un vrai supplice pour moi. Même eux trouvent qu’il fait trop chaud, les pluies tardent depuis quelques années à cause du réchauffement climatique. Du coup, eux aussi souffrent de déshydratation. Déjà qu’ils me prennent pour une péruvienne de Lima, voilà que j’attrape les mêmes maladies qu’eux ! Moi, péruvienne dans l’âme, nooooon J
Et dire que Selmira me trouvait déjà « flaquita ». Avec le peu de nourriture que j’arrive à ingurgiter, et toute l’eau que ma peau élimine (un vrai fleuve !!) je vais revenir squelettique. Et non maman, je ne suis pas anorexique !
Sandra
Salur à vous
RépondreSupprimerBon j'espere Sandra que la santè est redeveue normale, essaie de reperendre des forces pour continuer du mieux possible votre voyage.
C'est beau la foret mais il y a des inconvéniants, de toute façon vous vous doutiez bien du contexte et puis cela restera des bons souvenirs et
de belles photos.
Bonne continuation pour le reste du sejour et à bientot pour des nouvelles.
BISES
Je comprends mieux ta réserve par mail,je ne m'étais pas mise à jour... Mon angine est ridicule ;)
RépondreSupprimerBon courage dans le rétablissement, la santé c'est fondamental ;)
amazonie vous les avez vues ! chapeau les filles, merci pour les commentaires et les photos. vous avez fait un drôle de périple.vous aurez beaucoup à nous raconter.
RépondreSupprimervous avez eu du cran . bravo. moi j'ai préféré les lions à vos tarentules - même si j'ai crisé après coup!
sandra je ne reparlerai pas de l'anorexie (on en avait parlé toutes les deux et j'ai compris ce que tu m'avait dit), mais n'hésite pas à voir un médecin si tes symptomes persistent pour que le reste du voyage se passe le mieux possible et que vous profitiez au maximum. dac.
en tout cas merci pour tout. meilleure santé. bonne continuation ds vos recherches et à bienôt de vos nouvelles.
bises à toutes les deux. hasta luego
dites-donc les nanas, vous ne les avez pas interviewé les tarentules ??!! qu'est-ce qu'elles pensent de vous non mais ?? et pis d'abord est-ce qu'on fait des sacs à main en peau de tarentules ? et quelle est leur valeur nutritive ?on mange bien du hérisson nous !!..(mais on fait les sacs à main avec leur peau pour les belles mères !! hé hé) Soignez-vous bien ! et ne perdez pas le sphotos..
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