Mardi 17 novembre
Arrivée le soir sur le tarmac de Pucallpa et déjà on sentait l’humidité, la chaleur étouffante ! Mais le plus surprenant ont été les voitures : des motos à trois roues dont l’arrière tient lieu de places pour les gens !
C’est là que tout a commencé ! D’abord on s’est demandé comment nous allions mettre Gilbert, Quechi, et nous même ! Et bien il ne faut pas croire, il y a de la place dans ces petites bêtes ! Nous voilà tous partis pour le début du séjour ! Mais là ne s’arrête pas les tours du sort ! Et oui, la moto de Ruben (notre guide) a dérayé peu de temps après notre sortie de l’aéroport ! Après une petite inspection et une tentative de réparation, il a fallu appeler Daniel (président de l’association pour les Shipibo et accessoirement beau-père de Ruben). Nous avons donc dû changer de véhicule et enfin nous sommes arrivées à bon port après quelques chaos sur les routes de Yarinacocha ! Nous n’avons pas pu voir grand-chose puisqu’il faisait déjà nuit et que nous n’avions qu’une envie, dormir ! Nous ne pouvions deviner ce qui allait nous attendre …
Mathilde
Une journée bien studieuse à l’IFEA (Institut Français d’Etudes Andines)… Heureusement que j’avais préparé une partie des références que je voulais, parce que la bibliothèque ne se parcourt pas. Il faut chercher les livres dans une base de données, et seulement ensuite on peut les consulter, pas plus de 4 à la fois. Le remplissage des petits papiers pour les références et des petits papiers pour les photocopies a été un vrai travail à la chaîne, pour ne pas perdre de temps pendant que je prenais des notes.
Le midi nous sommes allées faire quelques courses pour déjeuner dans le patio de l’Alliance Française, c’est un ancien couvent très agréable. J’ai même pris un capuccino à une machine à café, bien appréciable.
A 16h30 j’ai abandonné mes recherches pour rejoindre l’hôtel et boucler notre sac. Le temps de s’asseoir un peu, de boire un café dans la salle commune et de régler les détails à la réception, et notre taxi arrivait pour nous amener à l’aéroport. Là encore, on règle les détails avec lui pour les prochains transferts (c’est visiblement un homme ponctuel et sérieux, autant en profiter), et nous revoilà à l’aéroport de Lima. Cette fois on garde Gilbert avec nous, il sera pris seulement au pied de l’avion. Finalement ça ne change rien, nous sommes toujours prioritaires dans les files d’attente et même un peu plus libres d’aller où on veut. Juste avant l’embarquement, nous jetons un coup d’œil aux vitrines d’une bijouterie. Et là, une petite grenouille en spondyle, sur un anneau en argent, n’attendait que moi. Je craque et j’embarque la grenouille au moment où les passagers montent dans l’avion.
Le vol s’est très bien passé, tout en douceur. Les hôtesses de Lan sont équipées d’un petit tablier pendant le service, et restent stoïques pendant qu’une vidéo donne les consignes de sécurité.
A l’arrivée à Pucallpa à 21h45, la chaleur est saisissante, l’humidité aussi. Gilbert nous a retrouvé sur le tarmac, en revanche ça a été un peu plus long pour le sac. Déchargé en dernier, on le voyait bien avoir raté le vol… Heureusement tout était là, et le guide aussi. Ruben nous a emmené sur son moto-taxi, véhicule principal ici.
Première découverte de nuit de Pucallpa, excitante. Jusqu’à ce qu’un bruit inattendu nous arrête sur le bord de la route. Bilan, rupture de la chaîne. Notre guide téléphone au responsable, et quelques minutes après nous montons dans un nouveau moto-taxi en direction de l’auberge. Elle est en pleine selva, et nous dormons là seules, avec juste un gardien dans les environs. Pas très rassurant avec les nombreux bruits qui peuplent la nuit, mais quand on n’a pas le choix…
Sandra
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