Après les huacas le goûter-dîner

Ce matin nous sommes parties pour réserver un tour pour l'après-midi et visiter le marché des chamanes le matin mais nous avons dû changer nos plans car l'après-midi il n'y a pas de tours et un circuit privé nous serait revenu trop cher. Donc nous optons pour un départ à 10h pour un tour que nous arrivons à négocier selon nos envies. Au final, on a pu faire ce qu'on voulait pour bien moins cher ! Seul regret : le marché qui était fermé l'après-midi. Mais ça tombait bien en même temps car nous ne savions pas sinon quand caser notre pudding et notre banana split ! Au final, à notre retour vers 16h30, nous avons acheté nos billets de bus pour Piura, que l'on a décalé plus tard dans la matinée de lundi pour faire le marché. Ensuite, nous sommes retournées à notre petit snack où nous ne pensions que goûter mais où nous optons finalement pour un repas complet. Le banana split est un véritable bonheur ! Pour 2,40€, il bien plus gros qu'en France avec :
-1 fond de confiture de fraise et de mangue
- 1 banane
- 3 boules de glaces : vanille, chocolat, fraise
- 1 crème (et pas de la chantilly) sur laquelle repose des fraises
- coulis de chocolat et pépites décoratives

Voyez-moi ça. Je m'en referais bien un demain matin avant de partir !

Banana split Chiclayo !
 Maintenant que le principal et l'essentiel est dit revenons à notre journée. Ce fut donc la meilleure option. Nous avons donc pu découvrir une nouvelle huaca, celle des seigneurs de Sican de la culture Lambayeque (dite aussi Sican). Cela nous a permis d'éclaircir notre visite d'il y a 2 ans du musée associé, que nous avons revu aujourd'hui. Les huacas se trouvent dans le bosque de Pomac au nord-est de Chiclayo et sont encore bien différente de part la culture qui l'a construite mais également par l'environnement dans lequelle elles se placent. Ce n'est pas un désert rocailleux et sableux mais un bosque ! les sensations y sont bien différente et de surplomber les arbres est encore plus impressionnant. 

Pour arriver à la zone des huacas il nous faut avancer sur un chemin de terre et traverser un fleuve asséché pour le moment mais qui lors des fortes pluies peut être très haut bloquant l'accès. C'est le rio Leche : leche car le sable est blanc.

Rio Leche
Le site comprend 7 huacas principales dont la Huaca Loro et la huaca las Ventanas que nous avons visité. Mais il semble qu'il y en ait plus de 50 en réalité.
La vue depuis le sommet de cette dernière est magnifique. On voit l'ensemble du complexe de huacas éparpillaient au milieu du bosquet. Les sensations sont encore bien différentes et je dois revoir mon Top 5 des complexes de huacas.

Façade de la Huaca Las Ventanas

Au sommet de la Huaca Las Ventanas. En arrière plan la Huaca Loro
Huaca Las Ventanas entouré par le bosquet et d'autres huacas
Huaca Loro vue depuis la huaca Las Ventanas
Le complexe du bosquet de Pomac appartient à la culture Sican, bien plus récente que celle de la huaca Ventarron. Par contre il s'agit de la même culture qui a édifié le complexe de Tucume. Il semblerait que Las Ventanas, Loro et le complexe de Pomac dans son ensemble soit légèrement antérieur àTucume.
Lorsque l'on voit cette architecture on comprend la relation qui s'établit avec la montagne mais c'est encore plus flagrant lorsqu'on les voit en ruines car du fait du matériel de construction (adobe) et de l'érosion, ces ruines ressemblent à des montagnes et un oeil non habitué pourrait les prendre pour des montagnes naturels de loin.

Après la journée d'hier et celle-ci, la Huaca de la Luna est nettement surpassée en terme d'architecture, de décor et d'environnement !

Dans le bosque de Pomac on trouve également de nombreux animaux et végétaux dont un algarrobo dit "l'abre millénaire", le plus vieux de la région lambayeque. Il a 500 ans et les habitants des environs viennent le toucher, l'enlacer en lui demandant de réaliser leurs souhaits. Une branche de cet arbre, formant une croix (comme un crucifix) a même été récupéré et placé dans une niche. Les gens viennent y déposer des fleurs et s'y recueillir. 
Notez aussi que les fruits de cet arbre sont consommés et réputés pour fortifier les os.

L'arbre millénaire
Noter également qu'au Pérou nous croisons de nombreuses personnes qui ont des problèmes de jambes (maladie, déformation, amputation ...) et il s'agit souvent de la jambe gauche. Fait curieux si l'on pense au représentation des Mochicas et aux infos que l'on a puisque l'on y retrouve des personnages dont une partie de la jambe gauche est amputée.

Une journée enrichissante à tout point de vue !

Commentaires

  1. chicas
    bien vos commentaires et je trouve la vue d'une huaca à l'autre bien belle. combien de tps pr arriver au sommet?
    avez-vous goûté le fruit de l'arbre ?
    QD AU BANANA SPLIT n'en rajoutez plus!!!! c'est mon dessert "que je lème tro bocou"......
    à vos prochaines découvertes les baroudeuses
    bizzz

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  2. question sandra : quelle est la signification de la jambe amputée chez les Mochicas ? torture par rapport à une "croyance" ?
    à + BISOUS

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  3. Maman,il n'a pas fallu trop de temps pour atteindre le sommet de la huaca car un chemin est aménagé. Et puis Mathilde m'a amené avec Gilbert jusqu'au pied, donc j'étais prête à gravir la montagne ! D'ailleurs au retour on a dévalé le sentier de sable, Mathilde courrait derrière Gilbert en le poussant, on a grillé tout le monde en passant et on a bien rigolé !:)
    Pour la jambe amputée, en fait les études sont toujours en cours, mais des prothèses existaient pour remplacer l'articulation. Je ne crois pas au côté rituel de l'amputation, en revanche l'homme malade et amputé avait visiblement un statut social élevé (lien de cause à effet?). Bref, les archéologues ont encore du boulot!
    Sandra

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