Allo Paris, ici Lima
Pour ce dernier jour, nous avons la totale.
Ce matin, nous avons pris un taxi pour nous rendre au Musée d'Art de Lima que nous avons rejoint en 45 min (3 fois plus que la normale) en raison du trafic bloqué par la police. Sur le trajet nous avons vu un accident, pas étonnant vu la conduite péruvienne, mais le pauvre gars qui gisait sur le petit terreplein au milieu de la route ne semblait pas prêt d'être secouru (moto contre voiture, ça laisse des traces, et lui était pétrifié).
L'expo en elle-même était très intéressante, sur le thème de l'architecture dans les cultures précolombiennes, et nous avons craqué sur plusieurs pièces archéo. Hélas, les photos n'étaient pas permises et le catalogue de l'expo ne sortira que le 7 février (allez comprendre). Bon, nous sommes reparties bredouilles, mais le trajet retour est allé nettement plus vite.
Petite balade dans Barranco pour découvrir l'artisanat de Dédalo (standing et prix corrects mais nous restons sérieuses) et prendre le soleil. Le B&B nous a permis de garder notre chambre jusqu'à 15h donc nous avons pu manger et nous doucher tranquillement avant de boucler les valises. On règle notre note d'hôtel, qui nous offre le transfert retour à l'aéroport pour nous remercier d'avoir traduit leur documentation en français. Sympa!
A 14h30 notre chauffeur était déjà là et il nous apprend qu'un tremblement de terre vient d'avoir lieu et que des rochers pourraient bloquer la route de l'aéroport. Nous n'avons pourtant rien senti! Nous étions dans la chambre quand le séisme a eu lieu (à 13h51) et apparemment ça a bien bougé, mais on ne s'est rendu compte de rien.
Le chauffeur écoute la radio pendant qu'il tente la route du littoral, nous croisons un nouvel accident, et finalement une deuxième secousse secoue la voiture (léger, mais le tableau de bord a "glouglouté"). Les chroniqueurs radio s'inquiètent d'un éventuel tsunami à Pisco (l'épicentre du séisme, 5.9 sur l'échelle de Richter) et rappellent les précédents épisodes catastrophiques. Notre chauffeur en rajoute en nous parlant du tsunami qui a balayé une des pointes du littoral liménien en 1941, faisant environ 1500 morts. Ok, après un séisme et une crainte de tsunami, qui s'inquièterait d'une banale grève d'AF ?!
A l'aéroport nous enregistrons les bagages et l'agent nous remet nos cartes d'embarquement Paris-Bordeaux. Euh, le vol est annulé, alors sur lequel on nous a mis sans nous prévenir?? Celui du dimanche matin. Bon, pourquoi pas, mais on exige de récupérer le bagage à Paris (histoire d'avoir des affaires propres et nos trousses de toilette pour la nuit du samedi, surtout après une nuit dans l'avion!). Espérons que nous serons prises en charge en arrivant à Paris pour avoir une chambre d'hôtel.
Pour finir sur une note bucolique, nous vous faisons partager notre rencontre de ce midi :
Ecureuil en promenade à Barranco (écureuil des villes, car tout gris ;D) |
A bientôt pour de nouvelles aventures. Nous avons déjà bien en tête notre prochain périple péruvien, qui sera, n'en doutons pas, un excellent cru. Hasta luego !
cool ce voyage mouvementé !
RépondreSupprimerjusqu'au bout il y aura eu des "surprises"
alors à bientôt!!!... de vous VOIR,
bises les filles