Paranagua

Notre passage à Morretes aura finalement été de courte durée. Le coeur de la ville était petit et sympathique, mais pas de quoi y rester plus longtemps. Nous avons suivi le conseil de Nicolas, l'hôte chez qui nous passions la nuit, et avons profité de sa visite quotidienne à Morretes pour aller prendre le bus de 9h30 pour Paranagua.

Mais avant cela nous avons eu droit au petit-déjeuner sur la terrasse de notre cabane, un pur bonheur. Après une douche à peine tiède et une nuit un peu fraîche en raison de l'humidité forestière, je n'étais pas mécontente de trouver un thermos de café bien chaud. A noter que le café brésilien est de grande qualité, le goût et l'arôme sont savoureux. 

Petit-déjeuner royal
Nous avons ensuite chargé les bagages dans le Combi, puis direction Morretes pour prendre le bus. Nous arrivons à Paranagua après un petit voyage d'1h, sous un soleil éclatant. Ca fait bien plaisir parce que la fraîcheur et l'humidité commencent à chatouiller nos gorges.

La ville de Paranagua est le 5ème port d'Amérique Latine et le 3ème du Brésil, c'est dire l'activité qu'il y règne. C'est un important débouché des ressources qui arrivent en train et sont chargées en direction de l'Europe (Paranagua est le 1er port mondial pour l'approvisionnement en graines). En général les touristes n'y restent pas et embarquent pour l'Ilha do Mel où ils séjournent pour profiter des plages de sable fin. Évidemment nous ne faisons rien comme tout le monde et comme nous manquons de temps nous passerons la nuit à l'auberge de jeunesse de Paranagua, située dans le centre historique juste en face du fleuve Itiberê.

Vue depuis notre chambre, en se penchant un peu par la fenêtre...
Nous avons parcouru les rues de Paranagua avec notre plan en mains. Le centre historique est plus agréable que celui de Morretes, plus vaste, les touristes y sont invisibles (sauf nous qui passons difficilement inaperçues avec Gilbert) et l'architecture a un charme colonial un brin désuet. 

Le fleuve et ses abords faussement propres

Un peu de faune locale pour les amateurs
Eglise de Sao Benedito

Mathilde troquerait bien Gilbert pour la moto
Fleurs au soleil
Ca c'est de la voiture pour effectuer le dernier voyage!

Les façades de Paranagua pour les amateurs de couleurs
Le petit port du centre historique, avec toujours autant de couleurs
Nous déjeunons de mets locaux à mélanger soi-même, faisons notre marché pour ce soir (frugal après l'orgie de midi, il faut dire que l'association classique riz+haricots rouges+frites+pâtes+poisson pané+marinade de boeuf a de quoi caler son homme) et faisons une pause café à 16h où je me régale de deux cafés au lait (une tuerie!!).

Miam miam!

Et pour terminer sur une note grenouillesque, sachez que les grenouilles abondent : bibelots, peluches, figurines et autres idioties en tout genre. Je n'en ai croisé aucune en chair et en os malheureusement mais beaucoup dans les boutiques... En voilà un exemple plein d'amououour!

Le vent s'est levé en bourrasque en fin de journée, nous avons battu en retraite à l'auberge dans nos quartiers sommaires fleurant bon l'humidité. Le temps promet de tourner à la pluie pour le reste de la semaine avec des températures entre 15°C et 20°C, l'hiver brésilien m'aura bien pris par surprise! Les quelques jours ensoleillés que nous avons eu semblent être l'exception, ça serait un comble que je doive m'acheter un pull pour tenir jusqu'à la fin du séjour. L'avenir le dira...


~
 
 L'expérience des Cabanas do Curupira restera mémorable. Dommage que nous ne soyons pas restées plus longtemps car Nicolas, notre hôte proposait de très belles balades dans le parc national. La faune locale que nous avons pu observer s'est limité à 1 colibri qui aime venir sur les arbres à fleurs rouges, quelques moustiques, fourmis et chiens.

Faune locale : un des chiens de Nicolas et Maria

Arbre à colibris

Une autre espèce locale, plus farouche même en l'attirant avec du jambon





Nous avons quitté non sans regret ce magnifique parc pour Paranagua dont on ne nous a pas fait beaucoup d'éloges. Cependant, nous avons poursuivi le programme et atteint la cité portuaire qui c'est finalement révélée sympathique. 
 
Je l'avais déjà remarqué dans l'artisanat mais je l'ai encore vu sur le port, le crochet fait parti de la culture locale et on peut voir des dames crocheter dans les rues. Tout se crochette, les fibres végétales (feuilles de bananier par exemple) en particulier et pour faire de tout : sac à main, accessoires de coiffure (cf. mon serre-tête sur les photos précédentes), bijoux ... Petite parenthèse : à défaut de trouver de l'artisanat à Paranagua Sandra a opté pour un tout autre type de souvenir : des petites pinces à cheveux blanches et des colorées ! Très typique et local globalement !
Pour revenir au crochet, le travail est très fin, délicat et soigné. Allez vous amuser à crocheter et essayez-vous au crochet des fibres de bananier qui s'effilochent ... Je reste très admirative de ce travail globalement.
 
Ce soir nous découvrons notre auberge plus en détails : commentaires sur le post suivant. Demain nous visiterons un voir deux musées dont le principal reste le musée archéologique. Là encore on ne nous n'en a pas fait bonne critique mais de l'extérieur il paraît pas mal. Nous verrons bien, Paranagua s'est bien révéler d'une agréable surprise.



Commentaires

  1. Enfin de la faune exotique! Que sont-ce ces animaux inconnus, un de couleur noire et l'autre de couleur blanche?
    Que de couleurs dans ces villes( villages?). C'est superbe! On en a plein les mirettes.
    Et si je recevais une carte postale de ces magnifiques couleurs pour égayer ma position de travail?

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  2. Salut les filles
    Vu vos tenues on ne pense pas de suite au Brésil.
    Dommage car les paysages sont magnifiques. Sandra pour notre voyage surprise commande le soleil de préférence. Je vous un peu de soleil avant la fin du séjour.
    En France tout va bien, et en gironde le soleil est de retour (vendredi 9 à 12h30)J'ai fais une bise à Isley pour toi.
    Bonne continuation grosses bises et beaucoup de soleil........

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