Blog du dimanche 11 septembre



Réveil difficile une fois de plus, la toux m’a pris vers 6h et c’est bien à contrecœur que je me lève pour me préparer de l’eau chaude avec du miel. J’en ai profité pour écrire le blog de la veille, c’est toujours ça de fait. Quand j’étais plus jeune j’avais l’habitude de rédiger mes impressions et souvenirs de voyage dans un cahier, mais avec le temps et les nouvelles technologies je me suis rabattue sur internet et ses facilités. Plus d’interaction et de rapidité dans l’écriture, un poil moins « roots » sans doute mais indéniablement efficace pour consigner et partager tous les évènements de la journée qu’on prendra plaisir à relire dans quelque temps.

Bref, après cette digression qui ne s’explique que par la fatigue (je rédige ce post depuis la cabine de l’avion qui nous ramène à Paris de nuit), revenons à ce matin. Mon amie brésilienne Karina m’a téléphoné à l’hôtel vers 9h30 pour convenir de notre point de RV cet après-midi à Sao Paulo, ce qui a tiré Mathilde hors du lit. Une de levée, une de recouchée : c’est moi qui réintègre la chaleur de ma couette pour un petit rab’ de sommeil. Nous avions quand même décidé de profiter du sauna ce matin, mais figurez-vous qu’il était en maintenance. Encore une déconvenue à rajouter à la liste des mini-déboires (rajoutons au cours de la mâtinée le sèche-cheveux capricieux et la panne de wifi). Qu’à cela ne tienne, Mathilde revient elle aussi se coucher et c’est bien malgré moi que le réveil me force à me lever peu après. Franchement, y’a des jours où on resterait bien au lit, et celui-là en faisait partie… Pourtant, bon gré mal gré nous sommes prêtes pour le check-out de 12h et, une fois les bagages déposés à la consigne et le taxi pour l’aéroport commandé, nous reprenons le métro de Sao Paulo et les rues pentues en direction du magasin principal de la marque Havaianas. Karina m’avait prévenu, la rue dans laquelle il se trouve est une rue huppée aux magasins hors de prix. Effectivement, si la rue en elle-même ne paye pas de mine, les devantures des magasins affichent des noms tels que Victor Hugo, Billabong, Tony Hillfinger ou encore Benetton. La population a tout de la haute bourgeoise pauliste mais nous assumons pleinement nos chèches et dégaines de routardes. Heureusement pour nous le magasin Havaianas pratique des prix semblables (où à peu près) à ceux que nous avions vu dans nos étapes précédentes. Une fois nos emplettes terminées (servies par des vendeurs jeunes, tatoués et agréables à regarder –même si le but est clairement commercial, ça ne fait pas de mal :D) nous prenons rapidement le chemin du retour qui, entre la marche et le métro, nous avait pris plus d’1h à l’aller.

Nous nous installons dans le hall de l’hôtel pour attendre Karina avec qui nous avons RV à 15h. Notre taxi se présente en avance, je lui demande de patienter un peu… Finalement Karina arrive et m’annonce qu’elle a négocié un bon prix avec un taxi pour nous amener à l’aéroport et nous faisons donc faux bond à celui que nous avions commandé. 20 réais d’économisés (env. 8€) c’est toujours ça de pris vu le coût élevé de la vie ici. On part toutes les trois pour l’aéroport, le trajet étant long nous avons le temps de discuter. Arrivées à bon port on prend le temps de boire un café, de goûter un brigadero (dessert typiquement brésilien à base de lait concentré et le plus souvent de cacao) gentiment offert par Karina, et Mathilde trouve les dernières choses qui lui manquait. Au moment de nous quitter, Karina nous offre des petits cadeaux qu’elle a achetés spécialement pour nos retrouvailles et c’est la larme à l’œil que nous lui disons au revoir pour passer le filtre sûreté. 

Sandra, Karina et Mathilde à l'aéroport de Sao Paulo

Nous sommes un peu en retard sur l’horaire d’embarquement mais finalement l’équipage n’est pas encore arrivé donc pas de quoi se presser. Nous décollerons d’ailleurs avec 20 minutes de retard, les pleins de carburant étant effectués pendant l’embarquement.

Pas de surclassement cette fois-ci hélas, pourtant ça s’annonçait bien, le vol était presque complet. Ca ne peut pas marcher à tous les coups malheureusement… Le vol va être long et inconfortable, pas de quoi se remettre de la fatigue accumulée. M’enfin le principal c’est d’arriver, alors ne nous arrêtons pas sur de menus détails… Raaaah c’est dommage  quand même !!




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